L'article 53 de la Constitution de la République Démocratique du Congo stipule que "Toute personne a droit à un environnement sain et propice à son plein épanouissement. Ils ont le devoir de le défendre. L'État veille à la protection de l'environnement et de la santé de la population.».  Nous exigeons que le Gouverneur de Kinshasa, Son Excellence Monsieur Daniel Bumba : 1. Interdire la production, l'importation, la commercialisation et l'utilisation de produits à usage unique sacs, sachets, films et autres emballages plastiques à Kinshasa. 2. Interdire la vente d'eau conditionnée dans des sachets plastiques à usage unique. Nous appelons toute urgence le gouvernement congolais à soutenir un traité mondial juridiquement contraignant sur les plastiques qui doit : 1. Mettre fin à la pollution plastique - de la production à l’élimination - pour protéger l’environnement et la santé humaine. 2. Fixer un objectif juridiquement contraignant pour réduire la production de plastique d’au moins 75 % d’ici 2040 afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. 3. Mettez fin aux plastiques à usage unique, en commençant par les articles les plus polluants comme les sacs en plastique. 4. Assurer une transition juste et inclusive vers une économie à faibles émissions de carbone, sans déchets et basée sur la réutilisation. 5. Être fermement ancré dans une approche fondée sur les droits de l’homme qui réduit les inégalités, donne la priorité à la santé humaine et met l’accent sur la justice dans sa création et sa mise en œuvre. Références: https://www.radiookapi.net/2024/06/06/actualite/societe/journee-mondiale-de-lenvironnement-kinshasa-face-linsalubrite https://www.greenpeace.org/africa/fr/communiques-de-presse/13013/interdiction-des-emballages-plastiques-a-kinshasa-une-decision-de-plus-sans-mesures-daccompagnement/ https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/01/04/rdc-kinshasa-noyee-sous-une-mer-de-dechets-plastiques_6156648_3212.html https://ponabana.com/kinshasa-devient-de-plus-en-plus-sale-a-cause-des-dechets-plastiques/

Il y a seulement un an depuis que les États-Unis ont commencé à exporter leurs déchets plastiques au Sénégal, et ils ont déjà envoyé plus d’un million de kilogrammes de déchets. Depuis l’interdiction de la Chine, les États-Unis se sont mis à déverser leurs déchets dans plusieurs pays en développement dans le monde. Par contre, nous ne pouvons les autoriser de faire de l’Afrique leur décharge. Nous devons déjà gérer notre propre crise plastique – qui expose les gens ordinaires à un risque élevé sur leur santé. Sur la totalité des plastiques qui existe, seulement 9 pourcents sont recyclés, c’est pour cela qu’il est probable que les déchets des États-Unis, qui finissent au Sénégal, y demeure. Ne vous laissez pas intimider en mettant la santé du peuple sénégalais en danger. Protégeons notre avenir en refusant d’accueillir leur déchet. La dignité de notre peuple est en danger. Nous avons besoin d’un leadership fort pour nous protéger. EN SAVOIR PLUS - https://www.theguardian.com/us-news/2019/jun/17/recycled-plastic-america-global-crisis?CMP=share_btn_tw https://www.independent.co.uk/arts-entertainment/photography/senegal-west-africa-plastic-waste-crisis-pollution-dakar-a8867451.html https://www.theguardian.com/us-news/2019/jun/17/recycled-plastic-america-global-crisis

Les aires protégées de la RD Congo restent primordiales pour les populations riveraines, dans la mesure où celles-ci en tirent de nombreuses ressources pour leur substance (plantes médicinales, pêche de substance, bois, miel etc.) et offrent des opportunités économiques. Les menaces et pressions sur les ressources naturelles dans les aires protégées sont un danger non seulement pour l'homme congolais mais aussi pour l'humanité entière et la pérennité de la vie sur terre. La Salonga abrite jusqu'à 40% de la population mondiale de bonobos, tandis que les Virunga constituent un habitat vital pour de nombreuses espèces protégées, notamment les hippopotames, les éléphants et certains des derniers gorilles de montagne du monde. La pollution due aux activités pétrolières mettrait en péril la biodiversité du Parc et compromettrait l'intégrité de sa valeur universelle exceptionnelle. Cette pollution peut provoquer la contamination du lac Édouard qui sert de ressource primaire pour l'alimentation des populations autour et à l'intérieur des Virunga, notamment les pêcheurs, ceux qui vendent les poissons, ceux qui en consomment, donc des millions de personnes verront leurs vulnérabilité et pauvreté s’aggraver par la destruction du lac Edouard. C'est dans le souci de prévenir ces genres de catastrophes que la Constitution de la RD Congo, en son article 53 stipule que: « Toute personne a droit à un environnement sain et propice à son épanouissement intégral. Elle a le devoir de le défendre. L'Etat veille à la protection de l'environnement et à la santé de la population ».