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To: Gouvernement Congolais, à la Vice-Première Ministre de l’Environnement et du Développement Durable et au Ministre des Finances
NON A LA LIBERALISATION DU COMMERCE DES ESPECES PROTEGEES EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
RD CONGO : NON A LA LIBERALISATION DU COMMERCE DES ESPÈCES PROTÉGÉES
Aidez- nous à dire au Gouvernement Congolais et particulièrement à la Vice-Première Ministre et ministre de l’Environnement et du Développement Durable et au Ministre des Finances d’annuler l’arrêté autorisant le braconnage et le commerce illégal des espèces totalement protégées, endémiques et en danger critique de disparition en République Démocratique du Congo pour les bénéfices des générations présentes et futures.
Aidez- nous à dire au Gouvernement Congolais et particulièrement à la Vice-Première Ministre et ministre de l’Environnement et du Développement Durable et au Ministre des Finances d’annuler l’arrêté autorisant le braconnage et le commerce illégal des espèces totalement protégées, endémiques et en danger critique de disparition en République Démocratique du Congo pour les bénéfices des générations présentes et futures.
Why is this important?
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Au cœur de l’Afrique, la République Démocratique du Congo (RDC), avec ses 135 207 000 hectares de forêts, est considérée comme l’un des pays d’Afrique les plus importants du fait de son extraordinaire richesse génétique spécifique, couvrant 60% des forêts du bassin du Congo. Elle abrite en effet une large gamme de biomes, d’écosystèmes et d’habitats qui lui confèrent la première place parmi les pays africains en termes de diversité des espèces. On y trouve plus de 10 000 espèces de plantes, une faune aussi abondante que variée, avec environ 480 espèces de mammifères, 1080 espèces d’oiseaux, etc.
Les forêts et la biodiversité congolaise sont sérieusement menacées par la chasse et la pêche non contrôlées, le commerce de la viande de brousse, la destruction et la fragmentation de l’habitat faunique, surtout le braconnage des espèces clés pour satisfaire l’insatiable appétit de l’Occident.
Le degré et l’étendue de la violence perpétrée par les braconniers et les trafiquants sur les espèces sauvages menacent la paix, la sécurité, l’état de droit et les conditions de vie des populations.
Alors que des efforts énormes sont consentis pour la restauration de la biodiversité et la crédibilité de la RDC en ce que ce pays apporte des solutions au changement climatique et à la problématique de la survie de l’humanité, un Arrêté interministériel vient de tout annihiler.
En effet, l’Arrêté n°006/CAB/MIN/EDD/2020 et CAB/MIN/FINANCES/2020/069 portant fixation des taux des droits, taxes et redevances en matière d’installation classée à percevoir à l’initiative du Ministère de l’Environnement et Développement Durable, en matière de gestion forestière du 24 juillet 2020 publié au journal officiel, libéralise le commerce illicite et illégal des espèces protégées.
Selon cet Arrêté, personne ne peut plus être inquiété ni poursuivi en justice pour avoir tué un Okapi ou toute espèce protégée. En clair, les pointes d’ivoire sont admises à être vendues à la cité. Il n’y a plus de trafic illicite.
Et pourtant, la loi n°14/003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature stipule à son article 14, qu’il est interdit de : « prélever, pêcher, capturer, harceler ou tuer délibérément des spécimens des espèces protégées. Aussi « perturber intentionnellement ces espèces, notamment durant la période de reproduction, de dépendance, d’hibernation ou de migration » ; de détruire, endommager, enlever, ramasser les œufs des espèces ou en modifier la position ; détériorer ou détruire les sites de reproduction, les aires de repos ou tout habitat naturel où vivent ces espèces à l’un des stades de leur cycle biologique. De détenir, transporter, échanger, vendre ou acheter, offrir ou céder à titre gratuit les spécimens ou toute partie de ces espèces prélevés dans la nature ; détenir, céder, vendre, acheter ou transporter tout produit dont l’emballage ou la publicité annonce contenir des spécimens appartenant à l’une des espèces protégées et, enfin, exposer dans les lieux publics ces spécimens.
Au cœur de l’Afrique, la République Démocratique du Congo (RDC), avec ses 135 207 000 hectares de forêts, est considérée comme l’un des pays d’Afrique les plus importants du fait de son extraordinaire richesse génétique spécifique, couvrant 60% des forêts du bassin du Congo. Elle abrite en effet une large gamme de biomes, d’écosystèmes et d’habitats qui lui confèrent la première place parmi les pays africains en termes de diversité des espèces. On y trouve plus de 10 000 espèces de plantes, une faune aussi abondante que variée, avec environ 480 espèces de mammifères, 1080 espèces d’oiseaux, etc.
Les forêts et la biodiversité congolaise sont sérieusement menacées par la chasse et la pêche non contrôlées, le commerce de la viande de brousse, la destruction et la fragmentation de l’habitat faunique, surtout le braconnage des espèces clés pour satisfaire l’insatiable appétit de l’Occident.
Le degré et l’étendue de la violence perpétrée par les braconniers et les trafiquants sur les espèces sauvages menacent la paix, la sécurité, l’état de droit et les conditions de vie des populations.
Alors que des efforts énormes sont consentis pour la restauration de la biodiversité et la crédibilité de la RDC en ce que ce pays apporte des solutions au changement climatique et à la problématique de la survie de l’humanité, un Arrêté interministériel vient de tout annihiler.
En effet, l’Arrêté n°006/CAB/MIN/EDD/2020 et CAB/MIN/FINANCES/2020/069 portant fixation des taux des droits, taxes et redevances en matière d’installation classée à percevoir à l’initiative du Ministère de l’Environnement et Développement Durable, en matière de gestion forestière du 24 juillet 2020 publié au journal officiel, libéralise le commerce illicite et illégal des espèces protégées.
Selon cet Arrêté, personne ne peut plus être inquiété ni poursuivi en justice pour avoir tué un Okapi ou toute espèce protégée. En clair, les pointes d’ivoire sont admises à être vendues à la cité. Il n’y a plus de trafic illicite.
Et pourtant, la loi n°14/003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature stipule à son article 14, qu’il est interdit de : « prélever, pêcher, capturer, harceler ou tuer délibérément des spécimens des espèces protégées. Aussi « perturber intentionnellement ces espèces, notamment durant la période de reproduction, de dépendance, d’hibernation ou de migration » ; de détruire, endommager, enlever, ramasser les œufs des espèces ou en modifier la position ; détériorer ou détruire les sites de reproduction, les aires de repos ou tout habitat naturel où vivent ces espèces à l’un des stades de leur cycle biologique. De détenir, transporter, échanger, vendre ou acheter, offrir ou céder à titre gratuit les spécimens ou toute partie de ces espèces prélevés dans la nature ; détenir, céder, vendre, acheter ou transporter tout produit dont l’emballage ou la publicité annonce contenir des spécimens appartenant à l’une des espèces protégées et, enfin, exposer dans les lieux publics ces spécimens.